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sur la pince inférieure, le plan est vertical au moins dans cette position ; si le fil ne couvre pas le trait, mais qu’il tombe à droite ou à gauche, alors on tourne à la fois et en sens contraire les deux vis latérales du pied, de manière à amener le fil sur le trait, ce qui donne au cercle la situation exactement verticale. Je conseille de tourner les deux vis en sens contraire ; par ce moyen l’une attire le plan du côté où on doit le ramener, et l’autre l’y pousse, de telle sorte que l’opération ne prend que la moitié du temps qu’elle exigerait si l’on ne tournait qu’une seule vis.

« On fait ensuite tourner l’instrument autour de son axe vertical ou de la colonne, et quand il a fait une demi révolution, on regarde si le fil couvre toujours le trait ; dans ce cas le cercle est bien vertical dans les deux situations opposées, ce qui suffirait si l’on n’avait à faire qu’une seule mesure de distance au zénith, ou si l’objet à observer était immobile ; mais s’il a un mouvement, on fera faire au cercle un quart de révolution, ce qui le mettra dans un vertical perpendiculaire au premier ; alors on regarde le fil, et s’il ne bat pas sur le trait, on l’y amène en tournant la vis du milieu ; alors le cercle sera vertical dans trois points, dont les différences en azimut seront de 90° chacune, et il le sera nécessairement dans toute position intermédiaire.

« Après la demi-révolution dont il a été question cidessus, si le fil ne couvrait pas exactement le trait, on corrigerait la moitié de l’écart en tournant à la fois en sens contraire les deux vis latérales, et l’on rendrait ainsi la colonne bien verticale ; mais le plan du cercle aurait