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la lunette d’épreuve aurait elle-même besoin d’être rectifiée. On voit ensuite si le fil horizontal de la lunette principale L couvre aussi le même point. S’il y a quelque différence, on la fait disparaître en tournant la vis du réticule. On fait la même opération pour l’autre lunette V, et la vérification est alors complète. Pour lever tout scrupule, on peut répéter l’opération sur divers points du limbe, par exemple de 45 en 45 degrés, de manière à savoir si le parallélisme est constant.

Pour observer les distances des étoiles au zénith, il faut placer l’un des rayons du pied dans la direction à peu près connue du plan méridien du lieu, raison pour laquelle on appelle la vis B (fig. 250 et 251, p. 261, 262), vis méridienne. Par ce moyen, quand on est obligé d’avoir recours à la vis du pied pour achever de placer l’étoile sous le fil, le mouvement que l’on donne au cercle se fait dans son plan même sans altérer sa verticalité. Les deux autres vis dites latérales sont alors en outre dans la position la plus convenable pour établir cette verticalité.

La vis méridienne peut être placée ou bien entre la colonne de l’instrument et l’observateur, ou bien de l’autre côté de la colonne par rapport à l’observateur. Dans le premier cas, elle est sous la main de l’astronome, mais pour quelques hauteurs d’astres, il est commode de choisir l’autre position.

Quand on observe un objet terrestre ou un astre hors du méridien, il faut placer la vis méridienne dans le plan vertical de l’objet.

Dans les observations d’azimut on place les vis laté-