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occidental par-delà la grande concavité aralocaspienne, du Koueu-Lun ou A-neou-Tha et de l’Himalaya qui se dirige vers le Koueu-Lun comme un filon croiseur, jusqu’à l’endroit où les deux chaînes, coupées par la faille méridienne du Bolor, reprennent leur course de l’est à l’ouest, sous le nom d’Hindou-Kho, toujours suivant les axes de leurs soulèvements, et se dirigent vers Hérat, à travers le Caboulistan ;

« 3° Les chaînes méridiennes, alternantes comme des failles de filons, qui se prolongent parallèlement avec de fréquentes interruptions depuis la mer Glaciale jusqu’au plateau des Nilgherrys ou Montagnes Bleues, près du cap Comorin, et parmi lesquelles on distingue la chaîne de l’Oural ; le plateau de l’Oust-Ourt, situé entre le lac d’Aral et la mer Caspienne ; le Kosyourt, qui s’étend depuis le cours supérieur du Tchoui jusqu’au Syr ou Oxus ; le Bolor ; la chaîne de Soliman ; les Ghates de Malabar, et en avançant vers l’est de 50 degrés, les chaînes méridiennes inclinées du sud-sud-ouest au nord-nord-est, qui s’interrompent et renaissent sous les noms de Stanowoi-Khrebet, de Kbingan-Petschâ, de chaînes du Birman et de Malacca, à l’est de l’Iraouaddi ;

« 4° Les intumescences partielles du sol, telles que l’espace qui forme, entre les chaînes de l’Himalaya et du Koueu-Lun, le Thibet oriental et occidental, borné par les méridiens de Hlassa, des lacs sacrés, de Ladak et de Dotsruh ; ou bien encore les massifs situés d’ordinaire près de l’intersection des systèmes de montagnes qui suivent des directions très-divergentes ; tels sont : le plateau volcanique de l’Ararat caucasien, qui, partant