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plomb, la verticale, la ligne enfin qui marque le zénith.

Tout cela une fois admis, supposons que l’on fasse passer un plan par la verticale d’un lieu donné et par l’axe du monde. Ce plan produira dans le globe terrestre une section curviligne qu’on appelle le méridien de ce lieu (liv. vi, chap. iii, t. i, p. 227). Déterminons l’angle formé par la verticale AV de ce lieu A et par la ligne droite Ae qui aboutit à l’une des étoiles circumpolaires e ; ce qui se fera très-aisément au moment du passage de l’étoile par le méridien.

Fig. 232. — Principe de la mesure d’un are de méridien de 1°.

Supposons que l’observateur se déplace ensuite de A en B (fig. 232), vers le midi par exemple, sans quitter le méridien jusqu’à ce que la ver-