hautes montagnes fussent plus petites que les rugosités de la peau d’une orange lorsqu’on les compare au diamètre total de son enveloppe ? Le résultat des mesures nous éclairera à ce sujet.
La surface de l’Océan, lorsqu’il n’est pas agité par les vents, est courbe ; cela résulte avec évidence de la manière dont un navire disparaît lorsqu’il s’éloigne de la côte. La limite visible de la mer, c’est-à-dire la ligne bleue qui forme la séparation apparente du ciel et des eaux, couvre d’abord les parties basses du navire (fig. 227 et 228).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/ARAGO_Francois_Astronomie_Populaire_T3_djvu_0012_Fig227.png/350px-ARAGO_Francois_Astronomie_Populaire_T3_djvu_0012_Fig227.png)
par la disparition d’un navire s’éloignant de la côte.
A mesure que celui-ci s’éloigne, on perd de vue les voiles basses ; les sommets des mâts disparaissent les derniers. Si le navire se mouvait sur une surface plane, s’il disparaissait seulement à raison de la petitesse de l’angle sous-tendu, on perdrait de vue tout à la fois le pont, les voiles et le sommet des mâts.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2e/ARAGO_Francois_Astronomie_Populaire_T3_djvu_0012_Fig228.png/300px-ARAGO_Francois_Astronomie_Populaire_T3_djvu_0012_Fig228.png)