de bandes (fig. 222), faites par Schrœter et Harding, ont semblé prouver que l’équateur de Mercure fait avec le plan de son orbite un angle d’environ 70°.
Pendant le passage de Mercure de 1799, Schrœter et Harding à Lilienthal, Kœhler à Dresde, virent sur son disque obscur un petit point lumineux d’où l’on a conclu qu’il y a dans cette planète des volcans actuellement en ignition.
Le déplacement de ce point, relativement au bord apparent de Mercure, servit, sinon à mesurer, du moins à constater le mouvement de rotation de la planète sur son centre.
Ceux qui voudront se livrer à des spéculations sur l’état thermométrique de Mercure, pourront partir de ce fait que la lumière et la chaleur solaires arrivent à la surface de la planète avec une intensité moyenne égale à 7 ou plus exactement à 6,67, cette intensité étant supposée être égale à 1 à la surface de la Terre, lorsque notre globe se trouve à sa distance moyenne de l’astre radieux qui nous éclaire et nous échauffe.
On arrive à ce résultat en admettant que l’intensité de la lumière et de la chaleur émises par une source, et qui tombent sur des corps diversement éloignés, varie
- ↑ Les figures 218, 219, 220, 221, 222, 223 et 226, qui donnent les grandeurs relatives de Mercure et de Vénus dans différentes positions, ont été faites à la même échelle, en prenant 1 millimètre pour représenter une seconde.