mentanées d’éclat de cette planète, d’où l’on a déduit avec quelque certitude l’existence d’une atmosphère, appartiennent à Schrœter et Harding, et sont de l’année 1801.
On a cru voir une démonstration nouvelle de l’existence d’une atmosphère dans ce fait, au demeurant très-difficile à constater, que le cercle terminateur de la partie éclairée de la planète pendant ses phases serait plus faible que le reste du disque.
Enfin, en calculant pour le 29 septembre 1832 l’étendue de la phase, MM. Beer et Mædler ont trouvé qu’elle était supérieure à la phase visible. De là, en attribuant à un défaut de diaphanéité une plus grande influence qu’à la réfraction, on est arrivé, par une voie totalement différente des déductions que nous avons précédemment examinées, à la conséquence que Mercure est pourvu d’une atmosphère.
La question de savoir si Mercure est doué d’un mouvement de rotation a justement appelé l’attention des astronomes.
Si la planète était sans aspérités sensibles, son croissant serait toujours terminé par deux cornes également aiguës, résultant de l’intersection de la bordure circulaire et de la courbe elliptique qui la dessinent dans l’espace (fig. 220) ;
mais on remarque, en quelques circonstances, que l’une