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tique[1] ; il est d’une construction délicate et difficile. Il faut d’abord établir le pied parallatique lui-même (fig. 129), qui se compose de l’axe principal de rotation rendu parallèle à l’axe du monde ; du second axe perpendiculaire au premier et autour duquel peut tourner le cercle qui porte la lunette ; du mouvement d’horlogerie destiné à faire faire un tour entier à la lunette autour de l’axe principal dans un jour sidéral. Comme la lunette en tournant autour du second axe peut-être amenée à faire tous les angles imaginables avec l’axe principal parallèle à l’axe du monde, on conçoit que, grâce à la rotation de l’axe principal, la lunette pourra être dirigée successivement vers tous les astres du firmament et les suivre dans leur mouvement diurne.

On donne le nom d’équatorial (fig. 130, p. 48) à une lunette LL montée sur un axe autour duquel elle peut se mouvoir parallèlement à un cercle AA, qui lui-même peut tourner autour d’un axe parallèle à l’axe du monde, lorsque perpendiculairement à cet axe se trouve un second cercle EE, qui alors est nécessairement parallèle à l’équateur céleste. Nous avons montré ailleurs (liv. vii, chap. iv, t. i, p. 256 et suiv.) comment, à l’aide du cercle mural, de la lunette méridienne et de la pendule sidérale, on peut déterminer la déclinaison et l’ascension droite des astres lors de leur passage par le méridien du lieu de l’observation. Dans un certain nombre de cas, lorsqu’il

  1. Et non pas parallactique, comme l’impriment la plupart des traités d’astronomie, attendu que l’instrument en question sert, non pas à prendre des parallaxes, mais à mesurer des arcs de parallèles célestes.