existent en beaucoup plus grand nombre vers |e 90e et le 270° degrés de l’écliptique, que partout ailleurs, et, si c’est à un angle droit de chacune de ces régions qu’on doit s’attendre, au contraire, à trouver le moins de périhélies, En 1853, comme en 1831, cette conclusion semble devoir être tirée des faits observés, mais il faut remarquer que ni 137, ni 201 orbites ne sauraient donner des résultats généraux complétement dégagés des influences accidentelles,
Nous arrivons maintenant au dernier élément que nous ayons à considérer, à la distance périhélie de chaque comète ; malheureusement l’évaluation de cet élément dépend de la vue des observateurs. Voici les chiffres que fournissent les orbites calculées :
Distances périhélies situées | Nombre de comètes en 1831. |
Nombre de comètes en 1853. |
Entre le Soleil et l’orbite de Mercure |
30 | 37 |
Entre l’orbite de Mercure et celle de Vénus |
44 | 63 |
Entre l’orbite de Vénus et celle de la Terre |
34 | 52 |
Entre l’orbite de la Terre et celle de Mars |
23 | 38 |
Entre l’orbite de Mars et celle de Jupiter |
6 | 11 |
Au delà de l’orbite de Jupiter |
0 | 0 |
Totaux. |
137 | 201 |
Il semble difficile, quand on a cette table sous les yeux, de ne point regarder comme démontré que les distances périhélies ne sont pas toutes également possibles. Toutefois, en passant à un examen attentif des diverses conditions du problème, peut-être aurons-nous à modifier les résultats d’un premier aperçu. Caractérisons d’abord bien nettement la difficulté.
Si les périhélies étaient uniformément distribués dans