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liques précédents l’époque du passage de la comète à son périhélie, qui sert à indiquer dans le temps la position vers laquelle l’astre a été visible de la Terre.

Lorsque l’on trouve que les positions observées d’une comète peuvent, par le calcul, donner une ellipse à la place d’une parabole, les éléments qui déterminent l’orbite cométaire sont les mêmes que ceux que nous avons indiqués pour les planètes (liv. xvi, ch. xi, p. 254), en y ajoutant le sens du mouvement ; l’époque du passage au périhélie peut remplacer la longitude de l’astre à une époque déterminée.

Peut-être, au premier coup d’œil, s’étonnera-t-on qu’en donnant les éléments d’une comète, on n’avertisse pas si l’angle qui détermine l’inclinaison du plan de l’orbite est situé au nord ou au sud de l’écliptique ; mais il sera facile de voir que cette indication serait superflue, du moins, dès qu’il est entendu que le nœud dont on fixe la position est le nœud ascendant, et que l’on fait connaître en même temps si le mouvement de l’astre est direct ou rétrograde. Traçons, en effet, dans le plan de l’orbite terrestre une ligne passant par le Soleil et aboutissant, si l’on veut, à 20° et à 200° du cercle gradué de l’écliptique. Par cette ligne, conduisons un plan qui sera incliné, je suppose, sur ce même plan de l’écliptique, de 15° vers le nord (fig. 185, p. 270). Ce plan, pour dernière hypothèse, l’enfermera l’orbite d’une comète directe et le vingtième degré de l’écliptique marquera le nœud ascendant, c’est-à-dire le point que l’astre rencontrera en passant de la région du midi à celle du nord.