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ascendant. C’est celui dont on donne constamment la position.

Ainsi, le nœud d’une comète se trouve par 10°, par 20°, par 30°, suivant que le plan de l’orbite coupe l’écliptique dans une ligne qui, en partant du Soleil, aboutit au 10e, au 20e au 30e degré du cercle gradué de comparaison. La position du nœud est un des éléments dont le calcul donne la valeur. Cet élément est nécessaire, mais, seul, il ne détermine pas la position du plan de l’orbite ; il faut savoir, de plus, quel angle ce plan forme avec l’écliptique, car, par une même ligne, il peut passer un nombre infini de plans différents.

Ce nouvel élément s’appelle l’inclinaison.

Dans le plan de l’orbite, maintenant tout à fait déterminé, le grand axe de l’ellipse, ou, ce qui est la même chose, le grand axe de la parabole, peut être perpendiculaire à la ligne des nœuds ; il peut former avec elle un angle de 10°, de 20°, de 40°, etc.

On fera cesser toute incertitude à cet égard, en disant à quel point du cercle gradué de l’écliptique, à quelle longitude correspond l’extrémité du grand axe, c’est-à-dire le périhélie.

Ainsi, la longitude du périhélie devra nécessairement figurer parmi les éléments d’une comète.

Si deux paraboles dont le foyer commun est le centre du Soleil ont d’ailleurs le même axe, elles ne pourront différer l’une de l’autre qu’à raison de la distance de ce foyer au sommet de la courbe, qu’à raison de la distance périhélie.

La distance périhélie, exprimée en parties d’une unité