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l’orbite elliptique de la comète n’est pas très-allongée.

Un calcul assez simple, mais dont il me serait impossible de donner ici une idée exacte, prouve que trois positions d’une comète vue de la Terre, suffisent pour déterminer son orbite parabolique. Énumérons en détail les éléments que cette détermination comprend.

Disons d’abord que le plan de comparaison est celui dans lequel la Terre paraît se mouvoir, le plan qu’on appelle l’écliptique.

Dans ce plan, la courbe, supposée circulaire, que la Terre semble décrire annuellement autour du Soleil, est censée divisée en 360°. Le point de départ de cette division, son zéro, est déterminé de position à l’aide de quelques phénomènes astronomiques que nous avons indiqués ailleurs (liv. vii, ch. iv, t. i, p. 256).

Tout arc compté à partir de ce zéro, s’appelle une longitude.

Le plan de l’orbite d’une comète, le plan qui contient l’ellipse et sa parabole tangente, passe par le Soleil. Ainsi, il rencontre l’écliptique suivant une ligne droite dont nous connaissons un premier point, savoir, le centre du Soleil. Un autre point est nécessaire pour que la ligne soit déterminée. Tout le monde est convenu de choisir pour ce second point l’une des deux divisions du cercle gradué de l’écliptique, auxquelles la ligne droite aboutit.

Ces points d’intersection portent le nom de nœuds ; les deux nœuds sont éloignés d’une demi-circonférence, ou de 180°. Le nœud par lequel passe la comète, quand elle va du midi au nord de l’écliptique, s’appelle le nœud