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en discutant toutes les positions héliocentriques données par les oppositions et les conjonctions, arriver à déterminer comment s’opère le mouvement angulaire de la planète vu du Soleil. On déduira déjà de cette discussion que, pour un observateur situé dans le Soleil, les stations et les rétrogradations des planètes supérieures n’existent pas ; que toutes ces planètes se meuvent perpétuellement dans le même sens, que seulement le mouvement angulaire n’est pas uniforme.

On arrivera à des résultats analogues en discutant les observations de Mercure et de Vénus, prises dans leurs conjonctions supérieures et inférieures.

Fig. 170. — Détermination des rapports des distances des planètes
à la Terre et au Soleil.

Soient maintenant (fig. 170) S le Soleil, T la Terre et