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la zone des astéroïdes et les extrémités encore inconnues du domaine solaire, contient des astres aux dimensions beaucoup plus grandes, moins denses, plus aplatis, et accompagnés de nombreux satellites.

Les planètes principales ne s’écartent pas beaucoup de l’écliptique, et, quand on considère leurs mouvements apparents vus de la Terre, supposée au centre de la sphère céleste, leurs distances à l’écliptique ne dépassent jamais 8°. En conséquence, si l’on imagine une zone de 16° de large enveloppant la sphère le long de l’écliptique, et s’étendant de part et d’autre de ce cercle à une distance de 8°, les planètes paraissent rester toujours dans son intérieur. C’est cette zone (fig. 165, p. 199) que les anciens appelaient le zodiaque, et qui est divisée en douze parties égales correspondant chacune à chacun des douze signes du zodiaque (liv. viii, chap. vii, t. i, p. 328).


CHAPITRE II

de la découverte des planètes


« Parmi les sept corps célestes qui, dit M. de Humboldt, en raison des changements continuels apportés dans leurs distances relatives, ont été, dès la plus haute antiquité, distingués des étoiles scintillantes et conservant leur place et leurs distances (orbis inerrans), cinq seulement, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, offrent l’apparence d’étoiles (quinque stellœ errantes). Le Soleil et la Lune furent toujours mis à part, en raison de la grandeur de leurs disques, et par suite de l’importance qui leur