Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 2.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

couvrait sur le Soleil une étendue superficielle 16 fois plus grande que celle de la Terre. Elle sous-tendait donc un angle de 4′ 35″. Le même astronome rapporte l’observation de 68 taches qu’on voyait simultanément. Une autre fois ce nombre s’éleva jusqu’à 81.

Le 20 avril 1801, Herschel vit sur le Soleil plus de 50 taches noires. Un grand nombre d’entre elles étaient entourées de pénombres.

Le 23 avril, on en aperçut près de 50,
Le 24 on en compta 50,
Le 27 39,
Le 29 24. (Trans. de 1801, p. 359.)

Le 9 novembre 1802, au moment du passage de Mercure sur le Soleil, Herschel aperçut sur le disque jusqu’à 40 taches noires.

M. Henri Schwabe, de Dessau, s’est voué spécialement depuis 1826 jusqu’à l’époque actuelle, à l’observation journalière des taches et groupes de taches qui paraissent sur le disque du Soleil.

Le tableau suivant donne les résultats des 26 années d’observation comprises entre le commencement de 1826 et la fin de 1851. Chaque groupe de taches n’est compté qu’une seule fois dans une même rotation du Soleil.

Pour les personnes qui ne sont pas au courant des définitions mathématiques, je dirai, afin qu’elles comprennent sans peine la signification du tableau des taches solaires qu’on appelle un maximum une quantité plus grande que les quantités qui la suivent ou qui la précèdent immédiatement, et de même qu’on appelle un minimum une quantité plus petite que les quantités