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LIVRE IX. — DES ÉTOILES SIMPLES.

l’angle EBA ; la somme de ces deux angles mesurés, retranchée de 180°, fera connaître l’angle en E : la moitié de cet angle sera la parallaxe annuelle.

Fig. 109. — Parallaxe annuelle d’une étoile située dans le plan de l’écliptique.

Lorsque les étoiles n’étaient pas situées dans le plan de l’écliptique, nous avons déduit leur parallaxe annuelle de la mesure des deux angles formés par les rayons visuels aboutissant aux étoiles avec le plan de l’écliptique, c’est-à-dire de leurs latitudes (liv. viii, chap. ii, p. 306). Mais pour la commodité des observations ou plutôt pour rendre les vérifications des instruments faciles, on ne mesure pas directement les latitudes. On les déduit des ascensions droites et des déclinaisons par le calcul. Ce calcul peut se faire avec toute la précision désirable, en sorte qu’il n’y a guère dans le résultat définitif que les erreurs des observations directes qui ont servi à l’obtenir.

Il y a cependant une circonstance grave, il faut l’avouer ; elle tient à ce que l’angle E est généralement très-petit ; on est obligé, pour obtenir cet angle, de comparer des observations faites à six mois de distance, de sorte que si l’une correspond à l’été, l’autre aura été faite en hiver. Or, il n’est pas bien certain que l’instrument soit resté parfaite-