célestes. Les observations des étoiles périodiques permettent de la résoudre complétement.
En effet, sans nous occuper pour le moment de la cause physique qui détermine les changements d’intensité de l’étoile ο de la Baleine, nous pouvons affirmer avec certitude qu’à certaines époques cette étoile nous envoie beaucoup de lumière ; qu’à d’autres époques, elle ne nous envoie rien, ou presque rien ; qu’enfin, le passage de ce dernier état au premier se fait graduellement et avec assez de rapidité.
L’étoile qui, aujourd’hui je suppose, n’envoie aucun rayon à la terre, deviendra quelque temps après luisante. Alors elle nous lancera des rayons blancs, puisque sa teinte naturelle est blanche ; autrement dit, qu’on me passe l’assimilation, elle nous dépêchera simultanément et à chaque instant, sept courriers de diverses couleurs. Si le courrier rouge est le plus rapide, ce sera lui qui arrivera le premier pour témoigner de la réapparition de l’étoile ; la réapparition se fera donc avec une teinte rouge. Cette teinte se modifiera à mesure que les autres couleurs prismatiques, orangées, jaunes, vertes, bleues, indigo, violettes, arriveront à leur tour et iront se mêler au rouge qui les avait précédées. Le mélange du rouge et de l’orangé ; celui de ces deux premières couleurs et du jaune ; la couleur qui résulte des trois précédentes unies au vert ; le résultat de la combinaison des quatre couleurs les moins réfrangibles, d’abord avec le bleu seul ; ensuite, avec le bleu et l’indigo ; enfin, avec le bleu, l’indigo et le violet, ce qui constitue le blanc, voilà quelles seront les teintes successives d’une étoile