dante ; que l’étoile emploie à aller de la sixième grandeur à son maximum d’intensité, tantôt plus et tantôt moins de temps que pour revenir, en s’affaiblissant, de ce maximum à la sixième grandeur.
J’ai cru devoir tracer l’histoire détaillée des découvertes faites dans le XVIIe siècle touchant les changements périodiques d’intensité de certaines étoiles. Suivant moi, il régnait à ce sujet un peu de vague, de confusion, dans les meilleurs traités d’astronomie. Ce curieux phénomène excita vivement, et de bonne heure, l’attention d’Herschel. Le premier mémoire de l’illustre observateur qui ait été présenté à la Société Royale de Londres, et inséré dans les Transactions philosophiques, traite précisément des changements d’intensité de l’étoile ο du col de la Baleine.
Ce mémoire était daté de Bath, mai 1780. Onze ans après, dans le mois de décembre 1791, Herschel communiqua une seconde fois à la célèbre Société anglaise les remarques qu’il avait faites en dirigeant quelquefois ses télescopes vers l’étoile mystérieuse. Aux deux époques, l’attention de l’observateur s’était principalement portée sur les valeurs absolues des maxima et des minima d’intensité. Les résultats avaient de l’importance.
En octobre | 1779, | l’étoile atteignit presque la première grandeur (elle surpassait α du Bélier et n’était que peu inférieure à Aldébaran).
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En | 1780, | l’étoile ne s’éleva pas au-dessus de la troisième
grandeur (son intensité égalait celle de δ de la Baleine).
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