inspection immédiate ; mais puisque la clarté répandue sur les objets durant les nuits sereines doit changer avec le nombre des étoiles, peut-être trouvera-t-on, quand les méthodes photométriques seront perfectionnées, le moyen d’arriver sur ce sujet à quelque connaissance positive, surtout si l’on peut comparer entre elles des observations séparées par un grand nombre d’années.
CHAPITRE IV
intensités comparatives des étoiles de différentes
grandeurs
Pour déterminer les intensités comparatives moyennes et individuelles des étoiles de différentes grandeurs, on a eu recours à plusieurs moyens ; les résultats ne sont pas aussi concordants qu’on pourrait le désirer. Malgré leur dissemblance quelquefois énorme, je les inscrirai ici avec l’indication succincte des méthodes qui les ont fournies, afin de montrer aux jeunes astronomes et même aux simples amateurs, une lacune de la science qui appelle de nouvelles recherches, et qui promet de très-curieuses conséquences.
William Herschel essaya d’introduire des nombres dans la classification des divers groupes d’étoiles dont le firmament se compose ; de déterminer le rapport qui existe entre l’intensité d’une étoile de première grandeur et l’intensité d’une étoile de seconde, de troisième etc. Voici comment il opéra :
Deux télescopes de sept pieds anglais (2m, 13), exactement pareils et qui donnaient conséquemment deux images