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LIVRE VIII. — DES CONSTELLATIONS.

teur partagé d’un côté en degrés, et de l’autre ou extérieurement en heures pour marquer les ascensions droites ; le centre de chaque carte est supposé le pôle boréal ou le pôle austral du monde ; quinze degrés ou représentant une heure.

Un rayon horizontal aboutissant au zéro de l’équateur est divisé en 90 parties égales pour figurer les degrés et fractions de degré représentant les déclinaisons.

Pour placer une étoile, on mène un rayon du centre vers la division de l’équateur qui marque l’extrémité de l’arc mesurant l’ascension droite de cette étoile, et à partir de l’équateur on porte sur le rayon qu’on a tracé une longueur égale à la déclinaison.

Un petit cercle dans chaque planisphère indique, le lieu des déplacements successifs des pôles du monde en 25 870 ans suivant la flèche qui se trouve dessinée, de telle sorte que le zéro correspond à la position du pôle lors de la naissance de Jésus-Christ entre β de la Petite ourse et ϰ du Dragon. L’étoile Wega de la Lyre, qui aujourd’hui à Paris nous paraît être au zénith, semblera dans 13 000 ans environ être immobile près du pôle.

On a marqué dans chaque planisphère la trace de l’écliptique ou le chemin que parcourt le soleil dans l’année à travers les constellations zodiacales.


CHAPITRE IX

sur les moyens de connaître les constellations des anciens


Nous avons dit que dans les 48 constellations qui nous ont été transmises par Ptolémée, il y en avait 12 dans la