L’atlas de Harding, composé de 27 cartes, donne plus de 50 000 positions d’étoiles tirées de la vaste collection des astronomes français.
Les zones de Bessel contiennent 75 000 observations depuis le parallèle céleste — 15° jusqu’à celui + 45° ; ce travail a exigé huit années, de 1825 à 1833. De 1841 à 1843, Argelander a continué ces zones jusqu’au parallèle de 80°, et a fixé les lieux de 22 000 étoiles.
Weisse, directeur de l’observatoire de Cracovie, a été chargé par l’Académie de Saint-Pétersbourg de réduire les zones de Bessel ; il a calculé pour 1825, les positions de 31 895 étoiles dont 19 738 sont de neuvième grandeur.
L’atlas des Cartes de l’Académie de Berlin doit contenir 24 cartes ; vingt sont déjà publiées ; elles sont basées sur les observations de Bessel ; elles renferment toutes les étoiles comprises dans les neuf premiers ordres de grandeur, que nous expliquerons plus loin, et même une partie des étoiles de dixième grandeur.
CHAPITRE IV
remarques sur l’utilité des constellations et sur les réformes
qui ont été proposées à ce sujet
Pour aider la mémoire dans l’étude des étoiles dont le firmament est parsemé, on les a partagées de très-bonne heure en groupes distincts qui portent le nom de constellations ou d’astérismes. Les figures de ces groupes sont celles d’êtres vivants ou d’objets inanimés dessinés sur toute l’étendue de la sphère céleste. Ici on a représenté un bélier, là un taureau, plus loin deux enfants jumeaux,