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ASTRONOMIE POPULAIRE.

et l’arc qui joint leurs extrémités ; le rayon vecteur du soleil décrit donc des surfaces égales dans un temps donné. Pour satisfaire à cette loi, l’angle compris entre deux rayons successifs sera d’autant plus petit que ces rayons vecteurs devront être plus prolongés.

En résumé, nous avons découvert dans ce chapitre, à l’aide d’observations que tout le monde peut contrôler, que la courbe décrite par le soleil dans le plan de l’écliptique est une ellipse à l’un des foyers de laquelle la terre est située, que cette ellipse est parcourue d’un mouvement inégal, mais lié aux distances variables du soleil à la terre, que les surfaces décrites par les rayons vecteurs du soleil dans des temps égaux sont égales entre elles : en sorte que, si on les compte à partir d’un rayon vecteur déterminé, les surfaces parcourues sont proportionnelles au temps.


CHAPITRE IX

longitudes et latitudes astronomiques


Nous avions d’abord rapporté les étoiles au cercle horaire de Sirius ; maintenant l’on sait comment on détermine l’arc de l’équateur, qui sépare le point qui correspond au cercle horaire de Sirius, du point de ce même équateur où est situé l’équinoxe de printemps ; on pourra donc prendre désormais pour point de départ des arcs mesurés sur l’équateur, et servant à la fixation des places des étoiles, le cercle horaire des équinoxes de printemps. Ces distances prises à partir de l’équinoxe de printemps, et comptées de l’occident à l’orient, s’appellent, comme