Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 1.djvu/269

Cette page a été validée par deux contributeurs.
249
LIVRE VII. — MOUVEMENT DU SOLEIL.

les autres vers l’occident ; un seul d’entre eux, à tour de rôle, sera vertical et coïncidera avec le plan méridien. Chacun de ces cercles passera par une série particulière d’étoiles, toujours les mêmes, dont les unes seront équatoriales et les autres plus ou moins rapprochées des pôles. Cette permanence des étoiles dans le cercle qu’elles ont une fois occupé tient à ce que le mouvement du firmament s’effectue tout d’une pièce, et comme si les étoiles étaient invariablement attachées à une sphère solide.

L’équateur céleste et les étoiles qu’il renferme sont entraînés dans le mouvement général du ciel de l’orient à l’occident. Pendant la révolution de la sphère céleste, chacun des 360 plans dont il vient d’être parlé, chacun des 360 demi-cercles avec les étoiles par lesquelles il passe, viendra coïncider, se confondre avec le plan immobile du méridien ou avec la section circulaire méridienne. Le moment où un astre vient se placer dans le plan du méridien s’appelle, dans tous les traités d’astronomie, le moment du passage au méridien de l’astre en question. Le moment du passage au méridien s’observe très-facilement, soit à l’œil nu, soit à l’aide d’instruments particuliers d’une grande précision.

Le nombre plus ou moins grand de degrés de l’équateur compris entre deux de ces cercles, passant par deux astres donnés, détermine les temps comparatifs, les heures comparatives où s’effectueront les passages au méridien de ces deux astres. On voit maintenant pourquoi ces plans, pourquoi ces cercles s’appellent des cercles horaires[1].

  1. La considération des cercles horaires est contenue d’une ma-