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ASTRONOMIE POPULAIRE.

déduit d’un autre mode d’observation, de l’égalité des distances angulaires des étoiles, quels que soient les lieux où on les observe : la petitesse des dimensions de la terre comparée à la distance des étoiles.

L’axe du monde passe, suivant toute apparence, par le centre de la terre ; mais, vu la légère incertitude dont les observations sont susceptibles, il est indifférent de supposer qu’il aboutit à un point quelconque pris dans toute l’étendue de notre globe.



CHAPITRE IV

les étoiles parcourent les parallèles d’un mouvement uniforme


Nous allons maintenant supposer que l’observateur peut disposer d’une montre ou d’une pendule marchant uniformément, et nous nous servirons de ce nouveau moyen d’investigation pour étudier la marche d’une étoile dans les différentes parties de son parallèle. L’ensemble des lignes visuelles aboutissant à tous les points du parallèle forme un cône droit, à base circulaire, ayant pour axe géométrique l’axe du monde, et pour sommet l’œil de l’observateur ; introduisons dans l’intérieur de ce cône idéal un cercle matériel gradué, distant du sommet de un mètre par exemple, et que toutes les lignes visuelles ou arêtes du cône viendront effleurer. L’une de ces arêtes passera par le zéro de la division, et marquera dans l’espace, sur le parallèle lui-même, un point correspondant que nous appellerons aussi zéro. Les lignes visuelles qui toucheront le cercle aux divisions 1, 2, 3, 4,… 360 mar-