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LIVRE VI. — DU MOUVEMENT DIURNE.

points de coucher, prendra constamment la même position, et la lunette du cercle vertical sera toujours dirigée vers le même objet terrestre. En nous tournant du côté du nord, nous trouverons que les points de lever et de coucher des étoiles situées dans cette région du ciel seront à la même distance angulaire du point de l’horizon auquel aboutit le prolongement de la ligne unique qui partage en deux parties égales les arcs de l’horizon compris entre les points de lever et de coucher des étoiles australes.

Les points de lever et de coucher des étoiles situées dans toutes les régions du ciel, sont donc symétriquement placés de part et d’autre d’une ligne dont nous savons maintenant déterminer la position : position que nous pouvons d’ailleurs fixer par une mire.

Revenons à l’étoile méridionale primitivement observée, et dirigeons de nouveau la lunette du théodolite à son point de lever ; suivons-la dans sa course ascensionnelle.

Après être montée pendant un certain temps, cette étoile atteindra la région du ciel où sa hauteur est au

    facilitée par des microscopes m, m. Cette alidade porte aussi la lunette principale L dont l’oculaire est muni d’un réticule, x est l’axe horizontal de ces cercles concentriques. — P, contre-poids destiné à équilibrer tout le système supérieur autour de l’axe Y dont la verticalité se règle à l’aide du niveau à bulle d’air N et des vis à caler V. — C′, cercle horizontal en tout semblable au cercle vertical, mais n’ayant que deux verniers, parce que la tête de l’observateur ne pourrait pas s’approcher suffisamment du limbe pour faire avec facilité la lecture en quatre endroits différents placés à 90° l’un de l’autre. L’alidade du cercle horizontal C porte l’axe Y qui se meut avec lui, ainsi que tout le système supérieur. L’ est une lunette de repère pour s’assurer que le cercle C de l’instrument n’a pas bougé pendant qu’on opère.