faut donc regarder comme solution acceptable du problème que nous nous sommes proposé, celle-là seulement qui, en agrandissant les images sur la rétine, leur conservera toute la netteté désirable.
Eh bien, supposons que l’œil soit conformé de manière à voir nettement par des rayons parallèles. Des rayons partant de tous les points d’un petit objet situé à la distance d’un demi-mètre, qu’embrasse l’ouverture circulaire de la pupille, doivent être considérés comme satisfaisant suffisamment à cette condition de parallélisme.
Soit AB (fig. 71) un objet situé à un demi-mètre de l’œil. Pour simplifier l’explication, réduisons l’œil à la lentille cristalline L ; soit R la rétine.
L’objet AB, à la distance d’un demi-mètre qui le sépare de l’œil, sera représenté sur la rétine par l’image A′B′, déterminée à l’aide des rayons aboutissant aux deux extrémités de l’objet et se croisant au centre optique du cristallin. Si on transporte l’objet AB parallèlement à lui-même jusqu’à la position CD, beaucoup plus voisine de l’œil, l’image C′D′ sur la rétine sera plus étendue que l’image A′B′, correspondante à la position AB ; seulement, dans cette seconde position, les rayons divergents