Toutes les personnes qui ont tenu dans leurs mains une de ces petites lentilles de verre qu’on appelle un microscope simple, savent qu’avec leur secours on peut considérablement augmenter les dimensions apparentes des objets voisins. C’est avec ces lentilles de verre, quelquefois grosses comme une tête d’épingle, que les naturalistes étudient jusque dans leurs plus petits détails, l’organisation des parties constituantes des insectes, des fleurs, des feuilles, etc.
Cette lentille pourrait servir à l’examen d’un objet NOZ (fig. 63), placé très-près, quelquefois même à la distance d’une fraction de millimètre ; l’image paraît être alors en N′O′Z′.
Mais rien n’empêche de substituer à un objet regardé directement l’image que donnerait cet objet NOZ dans une première lentille C en Z′O′N′, à l’aide d’une seconde lentille C (fig. 64, p. 104). En effet, avec cette seconde lentille, on peut approcher tant qu’on veut de l’image provenant d’un objet inaccessible, et on aperçoit alors une seconde image en Z″O″N″.