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LIVRE III. — NOTIONS D’OPTIQUE

près perpendiculaire à l’axe principal PICE, si ces nouveaux rayons, au lieu d’être parallèles à P′C, tombaient sur la lentille avec une certaine divergence, le foyer R s’éloignerait comme dans le cas que nous avons précédemment considéré.

Tout ce que nous venons de dire des rayons lumineux tombant sur les deux circonférences de cercle qui résultent d’une section faite dans la lentille par un plan parallèle au papier sur lequel la figure est tracée, pourrait s’appliquer mot à mot aux sections toutes pareilles qui proviendraient des intersections de la lentille par des plans quelconques passant par son axe.

Le plan passant par le point F et par les foyers correspondants à des faisceaux parallèles entre eux, mais diversement inclinés par rapport à l’axe PICF, est ce qu’on appelle le plan focal.

Le point C, par lequel passe la droite ICR, et qui existe sur l’axe de la lentille, est tel que tout rayon lumineux réfracté qui y passe correspond à des rayons incidents et émergent parallèles entre eux (fig. 61) ; il se nomme le centre optique de la lentille ; il jouera le plus grand rôle dans tout ce qui nous reste à dire.

Fig. 61. — Centre optique d’une lentille.

Supposons maintenant qu’une lentille AB soit placée en