dait, non sur un dépouillement d’observations, mais, ainsi qu’Horsley l’a déjà remarqué, sur une analogie imaginaire qui amena le célèbre disciple d’Aristote à voir dans les syzygies et les quadratures du soleil des nuits les tropiques et les équinoxes annuels du soleil des jours.
Afin que l’imposante autorité de Théophraste n’empêche pas d’examiner sans prévention les arguments dont je me suis servi pour combattre la théorie des influences lunaires, je prierai le lecteur de vouloir bien remarquer que les deux principes empruntés à l’auteur grec et rapportés ci-dessus se contredisent.
En effet, si comme le veut Théophraste, il fait ordinairement mauvais à la nouvelle Lune, le changement que, d’après l’autre principe, la première quadrature amènera, produira du beau temps, lequel, au nouveau changement de la syzygie, redeviendra mauvais. La nouvelle Lune ne se distinguerait donc pas, sous le rapport des circonstances atmosphériques, de la pleine Lune.
les mêmes séries de phénomènes atmosphériques
La grandeur des marées de l’Océan dépend des positions angulaires relatives du Soleil et de la Lune, des déclinaisons de ces deux astres, de leurs distances rectilignes à la Terre. Ainsi, les marées des syzygies, en d’autres termes, les marées des pleines et des nouvelles Lunes, surpassent les marées des quadratures, c’est-à-dire du