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Schübler parviennent, comme on voit, à des conséquences analogues. Il semblerait donc bien difficile, aujourd’hui, de ne pas reconnaître que la Lune exerce sur notre atmosphère une action, très-petite il est vrai, mais qui cependant est appréciable, même avec les instruments dont les météorologistes font habituellement usage. Cherchons, néanmoins, si ce résultat capital ne pourrait pas encore se conclure d’observations faites dans d’autres lieux.

L’idée fort naturelle que la Lune devait agir exactement de la même manière, sur l’atmosphère, d’abord dans le premier et dans le second quartier, ensuite dans la nouvelle et dans la pleine Lune, avait amené jusqu’ici les météorologistes, dans toutes les discussions auxquelles ils se sont livrés, à réunir ces quatre phases par groupes de deux. Le travail de M. Flaugergues montre qu’à l’avenir il sera nécessaire d’adopter d’autres bases. En ce moment je ne puis pas m’en écarter.

En calculant une longue série d’observations faites à Padoue, par le marquis Poleni à l’heure même de midi, Toaldo avait trouvé, jadis, que la hauteur moyenne du baromètre dans les quadratures surpasse la hauteur moyenne des syzygies de

Eh bien, prenons les observations de M. Flaugergues, et nous aurons :

Hauteur moyenne des quadratures
Hauteur moyenne des syzygies
Excès du premier résultat sur le second

Venons enfin aux observations de Paris, que M. Bouvard a discutées, et nous trouverons :