Dates. | Latitude. | Températ. | Noms des observateurs. | |||||||
degrés | ||||||||||
Mer du Sud |
1818, | 18 | févr. | 8 | ° | 55 | ′ S. | 30.0 | | Kotzebue. |
Méditerranée |
1818, | 3 | août | 39 | 12 | N. | 29.2 | Gauttier. | ||
Idem. | 1819, | 24 | juin | 38 | 46 | N. | 29.0 | Id. | ||
Mer Noire |
1820, | 23 | juin | 44 | 42 | N. | 29.4 | Id. |
Ces nombreuses observations présentent entre elles trop d’accord pour ne pas nous autoriser à en conclure qu’en pleine mer, loin des continents, la température de l’air ne s’élève jamais au-dessus de +30° centigrades. L’observation unique de d’Entrecasteaux, du 27 octobre 1792, qui a donné +30°.6, ne me semble pas devoir faire rejeter ce résultat, puisqu’il est possible que, dans ce cas particulier, la réverbération du bâtiment ait occasionné un degré d’augmentation.
Les journaux météorologiques qu’a insérés M. Louis de Freycinet, dans le quatrième volume de la Relation du voyage du capitaine Baudin, renferment des observations d’après lesquelles il paraîtrait qu’entre les tropiques, en pleine mer, l’air est quelquefois à +34° centigrades ; mais je dois faire remarquer que le thermomètre était placé au pied du mât d’artimon, dans la batterie couverte de la corvette, c’est-à-dire en un lieu où il devait faire plus chaud qu’à l’air libre ; je dis où il devait, car je trouve dans les observations de M. de Lamanon qu’à bord de l’Astrolabe, surtout vers midi, le thermomètre extérieur marquait toujours moins que le thermomètre situé dans la chambre : la différence allait souvent à 2 ou 3 degrés centigrades.
Le capitaine Tuckey rapporte, dans le journal de son malheureux voyage au fleuve Zaïre, qu’en 1800, durant