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moyennes que les effets dépendants de la Lune. Les hauteurs ont été réduites à la température de la glace fondante.

Hauteurs moyennes du baromètre.
Nouvelle Lune.
Premier octant.
Premier quartier.
Deuxième octant.
Pleine Lune.
Troisième octant.
Second quartier.
Quatrième octant.

Pour comparer ces résultats à ceux de M. Schübler, il suffira de se rappeler qu’en général, quand il pleut, le baromètre est bas ; en sorte que les chances de pluie doivent augmenter si la colonne mercurielle se raccourcit, et diminuer, au contraire, quand elle s’allonge. D’après la table précédente, si toutefois on veut tenir compte des faibles variations qu’elle présente, le maximum du nombre de jours de pluie devrait donc correspondre au deuxième octant, et le minimum au second quartier. Tels sont, en effet, les résultats qu’a obtenus le physicien de Stuttgard. (Voir page 33.)

La hauteur moyenne du baromètre à Viviers,

le jour du périgée, est
le jour de l’apogée

D’après ces deux hauteurs, le nombre de jours de pluie doit être plus grand au périgée qu’à l’apogée. C’est, en effet, ce que MM. Schübler et Pilgram ont trouvé (page 38).

Malgré la distance qui sépare Stuttgard de Viviers ; malgré la diversité des méthodes, MM. Flaugergues et