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À Paris
612 pluies.
À Carlsruhe
674
À Orange
342

et du quatrième jour avant le dernier quartier au quatrième jour avant le premier quartier :

À Paris
578
À Carlsruhe
630
À Orange
315

« On voit, dit M. de Gasparin, dans les trois colonnes du tableau, le nombre des jours de pluie s’élever graduellement jusque dans les jours qui suivent le premier quartier, témoigner par un dernier et court effort de l’effet de la pleine Lune et s’abaisser ensuite sur le dernier quartier. Il faudra un beaucoup plus grand nombre d’années pour que la véritable influence des phases soit dégagée de toutes les causes secondaires qui tendent à la dissimuler, pour que les apsides et les déclinaisons aient agi également sur tous les termes, et enfin pour que les changements locaux de température, l’action des foyers de chaleur et des réfrigérants n’aient pas pesé plus puissamment sur certaines périodes et que cette cause ait été éliminée par la multiplication des observations.

On conçoit aussi comment l’influence de la Lune sur les pluies est à grand’peine aperçue dans des pays comme Paris et Carlsruhe, où le jour moyen a encore plus de pour de probabilité de pluie et où le maximum d’effet de l’influence n’augmente cette probabilité que d’un quart. À Orange, où la probabilité moyenne n’est que de mais où, dans certains mois, elle peut se porter à cette influence est très-bien reconnue, et il