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nimum situé entre le dernier quartier et le quatrième octant.

Quand on possédera une plus longue suite d’observations, il sera facile d’effectuer ces mêmes calculs relativement à tous les jours du mois lunaire. Alors, pour éliminer totalement les effets des causes accidentelles, il suffira de grouper ensemble les nombreuses observations particulières faites, soit le jour de la nouvelle Lune, soit le lendemain, soit le jour suivant, etc. En attendant que les richesses météorologiques permettent de suivre cette marche, M. Schübler a essayé d’approcher des résultats qu’elle fournira, en faisant concourir à la détermination des quantités correspondantes aux diverses époques caractéristiques de la lunaison, les moyennes particulières de plusieurs jours précédents et de plusieurs jours suivants. Je n’insisterai pas sur le genre d’interpolation qu’il a suivi, car toutes les méthodes connues auraient à peu près donné les mêmes nombres. Deux mots suffiront, au surplus, pour rendre la table suivante parfaitement intelligible.

En 28 ans il y a eu en Allemagne 4,299 jours de pluie. Pour avoir un nombre rond, M. Schübler a ramené tous ses résultats, par des parties proportionnelles, au cas hypothétique d’un total de 10,000 jours pluvieux. Ainsi, lorsque, dans la seconde colonne de la table, on lit 290, cela signifie que sur un espace de temps durant lequel il y a eu 10,000 jours de pluie, les jours pluvieux de quatrième octant, compris dans le même intervalle, ont été au nombre de 290 ; et ainsi de même pour les autres résultats.