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guer dans le cours de la Lune, quatre autres points qui ont pris le nom d’octants. Le premier, le second, le troisième et le quatrième octant, sont respectivement situés, comme le nom l’indique, à égales distances de la nouvelle Lune et du premier quartier, du premier quartier et de la pleine Lune, de la pleine Lune et du second quartier, du second quartier et de la nouvelle Lune suivante. Chaque octant est d’ailleurs caractérisé par une forme particulière de l’astre, sur laquelle il serait superflu d’insister ici, puisque nous n’aurons pas besoin d’en faire mention.

L’intervalle de temps qui s’écoule entre la nouvelle et la pleine Lune, cet intervalle durant lequel la partie éclairée de l’astre, visible de la Terre, augmente graduellement d’étendue, s’appelle la période de la Lune croissante. Tout le monde comprendra, sans autre explication, pourquoi le reste du mois lunaire, pourquoi le temps qui sépare la pleine Lune de la nouvelle Lune du mois suivant, porte le nom de période de la Lune décroissante, de période du décours ou du déclin.

CHAPITRE II
la lune exerce-t-elle quelque influence sur la pluie ?

Cette question a été examinée avec beaucoup de soin, en 1830, par M. Schübler, dans un ouvrage allemand qui mériterait d’être plus connu en France. Je suis redevable de l’avantage de pouvoir présenter ici l’analyse de ce curieux traité à la complaisance qu’a eue