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gements généraux de climats ont le plus souvent reproduit. Eh bien, Pallas qui a séjourné longtemps dans le midi de la Russie, dit que durant les hivers, même ordinaires, les glaçons que charrie le Don vont couvrir le détroit de Zabache et une grande partie de la mer d’Azoff et que dans les hivers rudes, des charrettes chargées se rendent, sur la glace, d’un rivage à l’autre sans difficulté.

CHAPITRE XXIV
des plus grands froids observés annuellement dans les différents
lieux du globe – table des hivers mémorables

Dès que le thermomètre sort d’une petite quantité de ses limites habituelles, le public donne une grande attention à la marche de cet instrument et, en général il ne tarde pas à se persuader qu’on ne l’avait jamais observé aussi haut ou aussi bas. Les tables dans lesquelles j’ai rassemblé l’indication des plus grands degrés de froid et de chaleur qu’on ait éprouvés à Paris et sur d’autres points du globe depuis l’invention des thermomètres, pourront donc avoir quelque utilité.

Je vais commencer par m’occuper dans ce chapitre des plus grands froids observés annuellement. Je devrai d’abord citer les observations plus ou moins vagues des anciens hivers mémorables avant d’arriver aux indications certaines des thermomètres que l’on possède depuis deux siècles environ pour quelques localités ; les déterminations numériques récentes se rattachent d’une manière utile, pour ceux qui veulent bien envisager les phé-