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ment des relations des missionnaires et des voyageurs européens et, pour les temps anciens, des livres sacrés, le Chi-king et le Chou-king, d’un ancien calendrier des Ilia et d’un chapitre de l’ancien livre Tcheou-chou. Il a joint à son Mémoire la première traduction complète de ces anciens documents.

CHAPITRE XII
du climat de l’egypte

II est des plantes qui ne vivent qu’entre l’équateur et la latitude de l’Egypte. Dans ce nombre Théophraste cite les Mimosa nilotica, Ficus sycamorus, Cordia myxa, Hyperanthera moringa et Nymphœa lotus. L’Égypte est encore la région que ces plantes ne dépassent pas.

Théophraste cite un palmier le Crucifera thebaïca comme une plante de la haute Egypte. Ce palmier, de nos jours, ne se trouve pas non plus dans la basse Egypte. Théophraste et Pline rapportent que de leur temps l’olivier était cultivé dans la haute Egypte. De nos jours cet arbre ne s’étend pas jusqu’aux tropiques ; la tempe*rature de la haute Egypte, il y a ans, n’était donc pas supérieure à celle qu’on trouve aujourd’hui sous le tropique du Capricorne, ce qui implique qu’elle n’a pas diminué, car maintenant elle en diffère à peine en moins.

Hâtons-nous d’ajouter que plusieurs passages des auteurs sont obscurs ou concernent des plantes qu’il est difficile de reconnaître.