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des mâts. Les glaces s’élevaient généralement de pieds anglais au-dessus des eaux. Le battaient fut entraîné ainsi vers le sud pendant vingt-neuf jours. Il se dégagea par de latitude, lieues à l’est du cap Race. Pendant cette singulière captivité, le capitaine Daymont aperçut plus de cent icebergs.

Le 28 mars 1818, par de latitude nord, de longitude ouest de Paris, le capitaine Vivian éprouva toute la journée un vent du nord excessivement froid, qui lui fit présumer l’approche des glaces. Effectivement, le lendemain, il aperçut une multitude d’îles flottantes qui occupaient un espace de plus de lieues. « Plusieurs de ces îles, dit le capitaine, avaient de à pieds anglais ( à mètres) de hauteur au-dessus des eaux. »

Le brick Funchal, de Greenock, rencontra des champs de glace à deux reprises différentes, dans son passage de Saint-Jean de Terre-Neuve en Ecosse d’abord le 17 janvier 1818, à 6 lieues du port qu’il venait de quitter, et ensuite, le même mois, par de latitude. Le premier champ avait plus de lieues de large ; on n’en voyait pas la limite dans la direction du nord. Le second, très-étendu aussi, présentait à son centre un immense iceberg.

Le 30 mars 1818, le sloop de guerre le Fly passa entre deux grandes îles de glaces flottantes par degrés de latitude nord.

Le 2 avril 1818, le lieutenant Parry rencontra des montagnes de glace par de latitude nord.

En l’année 1865, le navire anglais Rochefort resta enfermé, à la fin d’avril et au commencement de mai,