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tient aux températures moyennes annuelles, les météorologistes systématiques n’ont donc à prévoir, à prédire que d’assez faibles perturbations. Les causes de trouble satisferont à tous les phénomènes si elles peuvent produire, en plus ou en moins, centigrade de variation.

Il n’en est pas de même des mois. Les différences entre les moyennes générales et les moyennes partielles vont, en janvier et en décembre, jusqu’à et degrés centigrades.

En vertu de ces variations, si l’on compare les températures extrêmes de chaque mois aux températures moyennes ou normales de tous les autres, on trouvera Que le mois de janvier est quelquefois aussi tempéré que le mois de mars moyen ;

Que le mois de février ressemble quelquefois à la seconde quinzaine moyenne d’avril ou à la première quinzaine moyenne de janvier ;

Que le mois de mars ressemble quelquefois au mois d’avril moyen ou à la seconde quinzaine moyenne de janvier ;

Que le mois d’avril n’arrive jamais à la température moyenne du mois de mai ;

Que le mois de mai est assez souvent, en moyenne, plus chaud que certains mois de juin ;

Que le mois de juin est quelquefois, en moyenne, plus chaud que certains mois de juillet ;

Que le mois de juillet est quelquefois, en moyenne, moins chaud que certaine mois d’août ;

Que le mois d’août est quelquefois, en moyenne, légèrement plus froid que certains mois de septembre ;