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LES FORTIFICATIONS[1]


CHAPITRE PREMIER

avant-propos

Grâce aux bienveillants suffrages des collèges électoraux de Perpignan, de Narbonne, du 12e et du 6e arrondissement de Paris, j’ai fait partie durant plus de vingt ans de nos Assemblées législatives. Dans ce long espace de temps, il ne m’était pas venu une seule fois à l’esprit, que les rapports dont mes honorables collègues m’avaient confié la rédaction ; que divers discours prononcés à la tribune, valussent la peine d’être conservés. Jamais je n’eus la pensée de les faire imprimer à part, de les distribuer sous forme de brochures, à MM. les députés, à mes amis, aux citoyens que je représentais. Jusqu’ici je n’avais rien aperçu d’utile et de désirable, touchant ces œuvres de circonstance, au delà des courtes analyses des journaux quotidiens et des colonnes plus ou moins fidèles du Moniteur. Il paraîtra donc naturel que j’explique pourquoi je cède aujourd’hui à d’autres idées ; pourquoi je me décide à donner toute la publicité possible à mes opinions sur les fortifications en général, sur

  1. Œuvre posthume.