Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 5.djvu/68

Cette page n’a pas encore été corrigée
60
MACHINES À VAPEUR.

mécanicien se trouveraient déjà consignées ? Le lecteur va juger si mes recherches à cet égard ont été infructueuses.

L’ouvrage de Jonathan Hull est de 1737. Voici la traduction du titre « Description et Figure d’une machine nouvellement inventée pour amener les navires et les vaisseaux dans les rades, les ports et les rivières, ou pour les en faire sortir contre le vent et la marée, ou par un temps calme à l’occasion de laquelle S. M. Georges II a accordé des lettres-patentes au profit de l’auteur, qui en jouira l’espace de quatorze ans ; par Jonathan Hull. a

Cet ouvrage renferme, 1o la figure et la description de deux roues palettes placées sur l’arrière du bâtiment l’auteur voulait substituer ces roues aux rames ordinaires ; 2o la proposition de faire tourner les axes des roues à l’aide de la machine de Newcomen, alors bien connue, mais employée seulement, d’après les propres expressions de Hull pour élever de l’eau à l’aide du feu. (With wich, he (Newcomen) raises water by fire.)

L’ouvrage de Patrick Miller parut à Edinburgh en 1787. On y trouve aussi la description des roues à palettes, considérées comme moyen de faire avancer les bateaux dans les canaux, et l’indication des essais auxquels l’auteur s’était livré pour faire tourner ces roues convenablement. Ce dernier article se termine par la remarque suivante : « J’ai quelque raison de croire que la force de la machine à vapeur peut être employée pour faire tourner les roues, de manière à leur donner un mouvement plus prompt et à augmenter conséquemment la vitesse du bateau. »