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M. Arago. Je connais la nature de la demande qui vous a été adressée récemment. Il n’était question que d’observations simultanées faites à certains jours choisis ; tandis que je réclame des observations continues, permanentes.

M. le ministre de la marine. On les tait sur un très-grand nombre de points. Je réponds à l’orateur que Je m’occuperai de donner suite à son Idée. Je ne lui garantis pas de quelle manière je le ferai.

XIV
RIDAGE DES MÂTS

[Le 24 mai 1836, M. Arago a signalé les avantages du Système do ridage des mâts a crémaillère, imaginé par M. l’ainchaut, dans lo discours suivant :]

Les mâts des navires sont maintenus dans la position verticale sur les bâtiments à l’aide de cordages dont le point d’attache est sur le bord. On se sert, pour les mettre dans oette position, d’une machine qui est encore dans l’enfance de l’art, et qu’on appelle cap de mouton.

Un artiste français a imaginé un procédé à l’aide duquel on peot tendre les cordages, quand les effets hygrométriques ou le vent les ont détendus, plus commodément que par l’ancienne méthode. Avec un beaucoup moins grand nombre de matelots, et dans des circonstances beaucoup plus difficiles, on arrive à rider le mût. M. le ministre de la marine a donné toute son attention à ce procédé, il l’a fuit examiner avec soin, et tous les rapports ont été favorables. Par suite, M. le ministre de la marine a conclu un marché avec l’inventeur, M. Painchaut ; mais on est convenu qu’on commanderait