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M. M.le ministre de la marine. Il a accepté.

M. Arago. M. Chaix a accepté, parce que, à côté de la première proposition, celle-ci était très-favorable. Mais 20,000 francs une fois donnés pour une découverte qui influera sur toute notre industrie, je le répète, ce n’est pas suffisant. Je devine votre réponse, Monsieur le ministre ; vous direz que vous n’aviez pas de fonds pour cet objet ; mais n’aviez-vous la ressource d’une demande directe à la Chambre ? Pour moi, j’ai la conviction qu’ellc ne voua eût pas refusé les moyens de récompenser dignement une aussi utile découverte.

XIII
OBSERVATION DES MARÉES

[M. Arago, dans les séances de la Chambre des députés des 5 et 9 juin 1837, s’est occupé de la manière dont étalant faites les observations des marées ; les paroles qu’il a prononcées sur ce sujet sont réunies loi.]

1o Séance du 5 juin.

M. le rapporteur du budget déclare que les observations des marées, dont,, au reste, il reconnait la nécessité, coûtent trop quelques cadrans solaires, dit-il, et quelques mâts divisés ne sont pas si dispendieux. Il est vrai, Messieurs, qu’à une certaine époque les mâts divisés et les cadrans solaires suffisaient à l’observation des marées. Il n’en est pas ainsi aujourd’hui la science est devenue plus exigeante il lui faut des fractions de minutes que les cadrans solaires ne peuvent pas déterminer ; il faut des montres dont la marche soit assez régulière pour don-