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NAVIGATION

Marseille et Rouen, sera un peu supérieur, avec tous les prix que vous connaissez, au transport des marchandises par le cabotage, si l’on n’est pas obligé de rompre charge au Havre elles ont ajouté, au contraire, que le cabotage entre la Méditerranée et Rouen pourra conserver toute son activité si les navires vont directement de Marseille à Rouen (C’est cela ! c’est cela !) ; tandis que si on est obligé de débarquer au Havre, le cabotage ne pourra pas être conservé, il sera tué par le chemin de fer.

Eh bien, je regarde comme une chose d’une importance extrême que vous conserviez le cabotage comme un des éléments de l’inscription maritime. (C’est cela ! – Très-bien ! très-bien !)

VIII
SUR DES TRAVAUX À ENTREPRENDRE POUR AMÉLIORER
LA NAVIGATION

[Dans la séance du 30 mai 1833, M. Arago a signalé la nécessité d’achever divers travaux publics ; nous plaçons ici la partie de son discours relative aux travaux d’amélioration de la navigation.]

M. Le Président. La suite de l’ordre du jour est la discussion du projet de loi sur la demande de 100 millions, pour travaux à continuer ou à entreprendre. La parole est à M. Arago, premier orateur inscrit contre le projet.

M. Arago. Le rapport de la commission ne nous ayant été remis que lundi, il nous a été impossible en trois jours d’en faire une étude approfondie. Je ne cite au reste cette circonstance que pour obtenir, s’il est possible, l’indulgence de la Chambre.

Je m’associe sans aucune réserve à l’idée qu’a eue M. le ministre de consacrer une partie des fonds de