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Dans la description qu’on vient de lire, nous avons d’abord supposé le barrage rabattu ; nous nous sommes occupés ensuite des moyens de le relever ; il noua reste à dire, en détail, comment on revient de cette seconde position à la première,

Les portes d’aval, nous t’avons déjà expliqué, s’abattent par l’action du courant, quand les arcs-boutants sont relevés, ou méme seulement quand leurs extrémités ne correspondent plus aux étroites saillies en fer sur lesquelles ils butaient

Voyons donc de quelle manière on peut donner à l’extrémité batante le mouvement latéral qui la portera en dehors de la petite butée en fer.

Chaque arc-boutant est monté à charnière sur sa porte ; il peut ainsi être soulevé indéfiniment, et recevoir, de plus, un léger mouvement giratoire latéral. Ce mouvement giratoire, réciusier le donne à l’aide d’une sorte de crémaillère en fer, glissant sur le radier, un tant soit peu en amont des pieds des arcs-boutants, et pouvant, par l’intermédiaire d’une denture convenable, être raanœuvrée du rivage. Les redans de la barre mobile que nous avons appelée crémaillère, sont espacés de telle sorte, qu’ils ne dévient les extrémités des arcs-boutants, qu’ils ne les font échapper aux saillies en fer, aux butées, que les uns après les autres les portes s’abattent donc succfigsivement.

Chaque porte d’araont est retenue au fond de l’eau à l’aide d’un loquet à ressort fixé à sa partie inférieure et s’accrochant à un mentonnet en fer, attaché invariablement à une des longrmes liée au radier. Le déloquelago