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NAVIGATION

M. le sous-secrétaire d’état des travaux publics. Les trains !

M. Arago. La navigation de la Seine supérieure se compose de trains et de bateaux. Il y a 1,000 bateaux. Vous parliez de la navigation de la Seine supérieure dans toute sa généralité.

Je suis fâché de vous mettre ainsi en opposition avec vous-même ; mais la contradiction est évidente.

« Que la navigation de la Seine supérieure (je ne saurais trop le répéter), qui se compose de 1,700 trains et do 1,000 bateaux, emprunterait avec avantage la voie libre du bras principal, tondis que la navigation de la basse Seine, qui est particulièrement remontante, suivrait le bras canalisé. »

Un membre. Ce sont les trains !

M. Arago. Vous voyez, Messieurs, qu’il y a opposition complète entre ce que vient de dire M. le ministre et ce qu’il disait dans l’exposé des motifs du projet de toi. Le bras gauche était exclusivement consacré à la navigation montante.

Maintenant, on fera une portion de la navigation descendante par le bras gauche Convenons que nous ne tiendrons plus compte des exposés des motifs des projets de loi qui nous seront présentés, et, à l’avenir les difficultés de cette espèce disparaîtront. Aujourd’hui, pardonnez-moi d’avoir cru à vos paroles, d’avoir supposé que vous vouliez vous servir de la navigation du bras gauche pour la seule navigation montante cela est dit formellement, de la manière la plus claire, dans la partie de l’exposé des motifs que je viens de lire.

J’ai des raisons de croire qu’on voulait vous déclarer