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LES CHEMINS DE FER.

ment par la tige : deux roulettes placées dans le tube, en arrière du piston ettin peu en avant de la tige, remplissent cet office.

La soupape, retombée seulement par son propre poids, n’adhérerait pas au second bord de la fente assez intimement pour empocher l’air d’entrer dans le tube aussi, à peine revenue à sa place, est-elle fortement comprimée à l’aide d’une roue attachée à l’arrière de la première voiture aussi, cette voiture porte-t-elle un cylindre rempli de charbons incandescents, destinés à liquéfier la composition de suif et de cire, dont il a été déjà parlé.

La soupape longitudinale de M. Hallette repose sur des principes entièrement différents.

Le tube de propulsion de notre compatriote, comme celui de M. Samuda, est ouvert longitudinalement dans sa partie supérieure. La fente est comprise, sur toute son étendue, entre deux demi-cylindres métalliques creux, faisant corps avec le tube principal, coulés d’un seul jet avec lui, et se présentant l’un à l’autre par leurs concavités. Dans chacune de ces concavités longitudinales, M. Hallette loge un tuyau en tissu épais et serré, rendu imperméable par les moyens connus ; il y comprime l’air à l’aide des mêmes machines fixes, qui, en agissant d’une autre manière, opèrent le vide dans le grand tube de propulsion. En se gonflant vers l’extérieur, ces boyaux vont remplir exactement les demi-cylindres métalliques ; en se gonflant vers le centre du tube, ils arrivent à se toucher, disons mieux, à se presser l’un contre l’autre de manière à former, là aussi, une fermeture hermétique.

Dans le système si ingénieux de l’habile constructeur