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LES CHEMINS DE FER.

l’usage de donner aux boîtes dans lesquelles ces essieux tournent, un diamètre de 0m.055.

Quant aux grosses diligences des routes ordinaires, oit la charge est portée au centre des essieux, comme dans les wagons de M. Arnoux, les fusées ont un centimètre de plus (0m.065).

M. Arnoux, dans les wagons d’abord soumis aux expériences, avait adopté cette dimension, et il doit évidemment en résulter un excès de résistance pour le frottement des fusées.

Mais en considérant que les diligences éprouvent sur les routes ordinaires des chocs souvent assez violents qui n’existent pas sur les chemins de fer, M. Arnoux n’a pas douté que les essieux de ses voitures ne pussent être f réduits au même diamètre que ceux des wagons de son convoi d’essai.

On pourra dire alors qu’une réduction plus grande serait applicable aux wagons à axes parallèles, et qu’en définitive, l’avantage leur resterait sous ce rapport.

À ce point, la question ne peut guère être résolue avec certitude ; elle finit par être une question de durée surtout si l’on a égard à la grande longueur que Pou peut donner, dans le système de M. Arnoux, aux boîtes des roues indépendantes.

Cette longueur est une garantie contre les déviations du plan dans lequel tournent les roues. 11 ne semble pas que ce plau soit moins bien maintenu dans le système des roues libres que dans celui des roues solidaires, du moins pour la durée que ces roues peuvent avoir.

Cette durée, dans le système actuel, n’est pas grande.