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LES CHEMINS DE FER.

n’arrête pas de même une voiture lourde. Au reste, quant à la sécurité, M. Stephenson lui-même s’est prononcé d’une manière favorable.

Les conditions présentées par la compagnie sont nettement indiquées dans t’amendement je vais d’ailleurs tes rappeler :

La compagnie s’engage à faire l’expérience dans l’espace de six mois.

Il n’en résultera aucune obligation ni sur l’entrée ni sur la sortie du chemin définitif.

L’expérience ne donnera aucun droit à la compagnie ; ce sera stipulé dans l’amendement si on le juge nécessaire. Si la compagnie restait adjudicataire, elle prendrait l’expérience à son compte.

Dans le cas où elle ne pourrait profiter des résultats, les frais seraient à la charge de la compagnie rivale ; les ingénieurs de t’administration les régleraient.

Si le gouvernement faisait la voie et l’exploitait, ce serait lui qui supporterait ces frais d’après l’estimation des ingénieurs.

Il m’a semblé que ces conditions étaient acceptables, raisonnables. J’ai cru faire une chose utile en les proposant à la Chambre. (Nombreuses marques d’approbation.)

M. le Président. Avant de donner la parole a M. le ministre des travaux publics, qui l’a demandée pour répondro à M. Arago, je donne lecture de t’amendement :

« Le ministre des travaux publics est autorisé à accepter la proposition qui lui » été soumise par la compagnie des canaux de Paris, de faire sur la berge droite du canal de l’Ourcq, de Paris à Bondy, et sous l’inspection des ingénieurs des ponts et chaussées désignés À cet effet par le Gouvernement, un essai du système atmosphé-