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LES CHEMINS DE FER.

nous avona seulement. ajouté Ne commencea pas les quatre chemins en même temps ; d’abord travaillez exclusivement au premier ; n’arrivez au second que lorsque le premier sera fini, et ainsi de suite.

Voilà notre idée tout entière, nous n’en avons pas eu d’autre ; et prenez la peine de lire le rapport, vous verrez que c’est bien là le système de la commission, système raisonnable et que je défendrai encore s’il est attaqué de nouveau.

Nous n’avons pas été plus heureux sur le transit. Cette question avait été présentée par le gouvernement sous une certaine face. Eh bien, guidés par les hautes lumières d’une personne fort au fait des affaires commerciales, et que nous avions le bonheur de compter dans la commission, nous avons examiné si, vu du point de vue du ministère, le transit avait toute l’importance qu’on lui avait donnée ; nous avons calculé, d’après les chiffres officiels, d’après les chiffres de l’administration, quels étaient les résultats du transit ; et nous avons trouvé, non pas que cela devait être négligé, mais que le transit n’avait pas l’importance qu’on lui avait donnée.

Après avoir examiné la question sous le point de vue de l’exposé des motifs, nous avons ajouté d’autres considérations. Eh bien, on n’a pas lu notre rapport, puisqu’on nous reproche de no pas avoir été plus loin.

Je dois dire, à cette occasion, que j’ai été surpris de lire dans le discours de notre honorable collègue M. Jaubert, qu’il était inconcevable qu’on n’eût traité la question du transit que sous un seul point de vue. Ce qu’il y a d’inconcevable pour moi, de la part d’un homme